Bande Annonce

Publié le par funnygames

Bande-Annonce du film "FUNNY GAMES U.S" de Michael Haneke
Avec Naomi Watts, Tim Roth, Michael Pitt, Brady Corbet, Devon Gearhart.



Sortie française le 23 Avril 2008


Publié dans Le film

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C
La démarche laisse pour le moins perplexe : elle consiste à refaire « plan par plan » un film préexistant. Le principe du « shot by shot » aura permis à Gus Van Sant de réaliser le remake de Pyscho un peu comme ces artistes copistes qui veulent retrouver la pâte et le geste d’un Maître en recopiant un tableau. Approcher le mystère de la création via l’imitation aura, au moins depuis la Renaissance, construit la réputation des ateliers. Avec Michael Haneke les choses sont plus schizophrènes. Le réalisateur autrichien refait en effet son propre film. A l’identique.<br /> Pourquoi diable dix ans après ? Pour Haneke il s’agit d’ouvrir sa réflexion sur la violence à un public plus large que celui de l’art et essai ou du cinéma d’auteur qui a vu la version de 1998. Certes. Mais l’aventure demeure assez mal embouchée si l’on peut considérer, sans doute à juste raison que Funny Games et son miroir Funny Games US sont, de part le propos et les composants, des œuvres qui ne visent pas (ou n’atteignent en rien, c’est selon) le public des « pop corn’s movies ».<br /> La version originale était aussi inconfortable que rugueuse : la langue germanique, le fait de ne pas mettre en scène des acteurs connus précipitaient le malaise. La version étasunienne, portée par des stars (Naomi Watts, Tim Roth, Michael Pitt) provoque plus d’empathie, et curieusement, établi avec le spectateur une mise à distance qui transforme les regards caméra en simple « private jokes ». En langue anglaise, Funny Games nouvelle époque, ne dit rien de plus que le film matrice. Mais il le fait, dans les codes linguistiques normatifs de l’industrie du cinéma.<br /> Fallait-il donc refaire le film pour un si maigre résultat ? Cinéaste qui s’interroge plus qu’il ne délivre de réponses, Haneke s’est-il posé la question ? Reste tout de même un élément troublant pour le spectateur qui, ayant vu Funny Games, ira voir cette version made in USA : dès les premières images du film, tout lui revient en mémoire. Dix ans après, ce cinéma de la terreur ordinaire n’a rien perdu de sa force et de sa persuasion via la durée des plans, la montée de l’effroyable et l’amoralité qui cristallise sur la perversité.<br /> En cherchant à s’adresser à un public plus large, Michael Haneke compose, peut-être à son corps défendant, une étonnante réflexion sur la sémiotique de ses propres images. Il s’interroge. Et nous restons dubitatifs.
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S
ralalala se film je v le voit lundi certine hate !!!!!!!!
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J
Blog très complet. <br /> Continuez
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D
ça à l'air assez à la Orange Mécanique, si les 90 autres minutes en ont plus que l'air, il y a moyen de passer un bon moment.<br /> Have Fun<br /> Darkside
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S
bravo c est extrement bien!!!!!! <br /> <br /> vien sur mon blog www.sandy-et-les-chevaux.over-blog.fr encore trop bien<br /> <br /> <br /> sandy
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